Quelques jours d’entraînement avec Baptiste Felgerolles, pilote moto ! (1/2)

Tout ce qui va vite avec un moteur nous fascine. Et nous nous intéressons aux pilotes de toutes les époques, quelle que soit leur discipline de prédilection. Normal donc de suivre le jeune pilote moto malouin Baptiste Felgerolles, un garçon méritant et attachant qui se bat avec acharnement pour percer dans son sport.

Nous avons déjà consacré des chroniques à Baptiste (cf http://circuitmortel.com/tag/baptiste-felgerolles/). J’ai hâte de raconter sa première victoire et j’espère que ce sera dès cette année, que la vie va reprendre son cours normal après l’épidémie, que la crise sanitaire n’entraînera pas une crise économique dévastatrice auprès des organisateurs, partenaires, spectateurs.

A dire vrai, je comptais bien vous raconter une victoire de Baptiste dès 2019. Malheureusement,  une série de problèmes imparables ont bouleversé ses plans et les espoirs de ceux qui le suivent. L’hiver avait été perturbé par un accident à Valence. Une blessure sérieuse (double fracture tibia péroné) avait imposé une opération, un mois et demi de plâtre, une rééducation… Et enfin, la reprise des  essais, le début de la saison des courses arriva. Des joies et des coups durs. Le bonheur de pilote bien sûr. Mais une mauvaise surprise à Nogaro. Alors qu’il avait signé de bons essais et une belle première manche, Baptiste se faisait  violemment  percuter lors de la seconde par un autre concurrent empruntant une trajectoire improbable et complètement inattendue. Résultat, un vol plané impressionnant, une entorse à la cheville, des dégâts sur la moto, le casque et la combinaison, autrement dit des frais imprévus, malvenus  et très ennuyeux pour un pilote dont les moyens financiers n’atteignent malheureusement pas le talent.

Grégory-Leblanc-et-Baptiste-Felgerolles – 2019 – Carole – Photo-Team-Baptiste-Felgerolles-Solidaires-en-Peloton

Puis vint la manche de Carole. Une semaine  à la fois difficile et enthousiasmante. Côté difficultés, les  petits moyens contraignant le jeune pilote à dormir dans son vieux camion jusqu’au samedi soir où l’équipe lui offrira une nuit à l’hôtel synonyme de lit plus confortable, de température agréable et de douche chaude. Côté satisfactions, un magnifique podium en demi-finale où Baptiste joua un gros coup, partir en pneus secs sous des nuages menaçants. Le choix du roi ! Parti en milieu de grille, le brillant Malouin remonta à la seconde position et fondait sur le leader au moment où la manche fut arrêtée prématurément à cause d’huile sur la piste. Le lendemain en finale, Baptiste tentera un nouveau pari avec les pneus, mais cette fois, la météo ne sera pas son alliée. Il montrera pourtant qu’il sait assurer sa place dans des conditions difficiles et tirer le meilleur parti des circonstances de course. Ce garçon est un véritable magicien qui réalise des exploits avec des petits moyens. Il ne lui manque qu’un peu de budget en plus pour s’affirmer parmi les meilleurs.

La saison 2019 se terminera malheureusement très vite.

Faute d’argent et soucieux de ne pas affoler mon banquier, j’ai renoncé à la manche de Croix en Ternois où un de mes amis, un jeune en or, perdra la vie dans un accident. Puis, toujours à cause du manque de budget, je me suis résigné à une pause. J’allais travailler dur pour me refaire une santé financière (saison dans la restauration loin de mes bases malouines) et revenir dans de meilleures conditions. J’ai senti que mes amis avaient tous le cœur gros lorsque nous avons pris un pot au restaurant de mon père le week-end précédant mon départ. Je sais qu’ils ont envie de me voir réussir mon projet et c’est un immense réconfort pour moi. Je leur en suis reconnaissant.

Baptiste Felgerolles

Roulage en Hypermotard

La saison a passé, l’hiver aussi, puis 2020 a succédé à 2019. De retour à Saint-Malo après la saison dans des stations éloignées, Baptiste a recommencé à travailler en attendant de retrouver le piment de sa vie, les circuits. Il a cumulé les jobs, accepté des tâches difficiles et éprouvantes (comme  par exemple dans un chantier ostréicole avant les fêtes de fin de d’année).

Une nouvelle épreuve l’attendait le 24 janvier, une intervention à la clinique où il avait été opéré après l’accident de Valence. Il s’agissait cette fois d’enlever les plaques et vis posées un an plus tôt. Comme toujours, Baptiste montre ses qualités de courage et de gentillesse. Peu avant d’entrer en clinique, il se préoccupe de la santé et de l’état d’esprit des autres. Il minimise ce qui l’attend à la clinique, comme s’il allait juste se faire poser un pansement ou injecter un vaccin banal. Il rassure ceux qui prennent de ses nouvelles alors qu’il souffre tout de même les jours suivant l’intervention. C’est Baptiste, le magicien qui manifeste en permanence le besoin de rendre les autres heureux.

J’avais hâte de rouler à nouveau sur un circuit avec une moto. La poignée de gaz, le frein, la recherche de la limite, c’est ma vie. Je ne peux pas m’en passer. Alors, je me suis inscrit dès qu’une séance Hypermotard a été ouverte à Lohéac.

Baptiste Felgerolles

C’était le week-end des 7 et 8  mars 2020. Baptiste m’appelle quelques jours avant et m’invite à me joindre à l’équipe. J’accepte avec joie. Nous partirons le samedi matin à 7 heures afin d’arriver à temps pour le début des roulages.

Baptiste ne dispose pas d’un motorhome ni même d’un gros camion atelier. Nous partons à quatre dans son Alfa Romeo 159 break avec une remorque qui faisait partie des cadeaux de Noël offerts par sa famille. Nous ne serons pas l’équipe la mieux équipée en matériel sur laquelle tout le monde se retournera pendant le trajet puis dans le paddock. Qu’importe ? La course, c’est de la passion, pas de la frime. Notre ami Baptiste ne manque ni de passion, ni de volonté, ni de talent. Nous croyons en lui depuis longtemps et nous ferons tout ce que nous pourrons pour le soutenir.

l-équipement-de-Baptiste-Felgerolles – 07-03-2020 – Lohéac – Photo-Thierry-Le-Bras

A l’heure dite le samedi matin, l’équipe me récupère devant chez moi. Samuel, un ami dévoué de Baptiste a pris le volant de l’Alfa. Ainsi, Baptiste ne perdra pas inutilement de l’influx nerveux en conduisant sur la route et peut se concentrer sur le feeling avec la moto 450 Honda qu’il utilisera pendant le roulage. Courir, ce n’est pas que le jour des épreuves inscrites au calendrier de la fédération, c’est toute une préparation, des entraînements, des roulages, des travaux parfois fastidieux auxquels le non-initié ne pense pas a priori. En vérité, le week-end de Baptiste et Sam a commencé la veille. Ils ont nettoyé la moto, préparé la remorque qu’ils gareront dans un garage sûr pour la nuit. A la fin du week-end, il faudra tout décharger et ranger avant qu’une nouvelle semaine les accapare.

Un autre ami de longue date de la famille de Baptiste fait aussi partie de l’aventure. Il se prénomme également Thierry et connaît bien Lohéac où il s’entraîne parfois au drift. Le courant de sympathie passe toujours entre passionnés d’engins qui vont vite avec un moteur.

Samuel conduit très raisonnablement. Je crois que les jeunes d’aujourd’hui sont beaucoup plus prudents que nous l’étions à leur âge. Nous avions tendance à confondre route ouverte et entraînement permanent. Pas eux. J’ai entendu des anecdotes sur des pilotes d’hier qui continuaient à faire la course en rentrant des sites de compétitions avec les plateaux et les bolides derrière leurs voitures de tourisme. Si je n’ai jamais participé à cette ultime manche des week-ends, je reconnais bien volontiers – il y a prescription – que j’ai pris des libertés avec des réglementations, surtout celles limitant la vitesse.

Nous arriverons sans encombre à Lohéac après un arrêt rapide à une station-service pour remplir des jerrycans d’essence destinée à la moto. Il faut les alimenter en carburant, ces petites bêtes-là.

Toute séance de moto commence par l’installation dans le paddock. Il convient de dételer la remorque, d’installer les branchements électriques nécessaires à l’outillage et aux équipements, de placer ce qui va être utile là où tout sera accessible sans perte de temps au moment opportun. Habitué et organisé, Baptiste dirige la manœuvre calmement et rationnellement. Puis nous allons déguster un café et une viennoiserie à la buvette du paddock.

Nous regagnons rapidement notre base. Les roulages commencent à 9 heures après un briefing des pilotes. Les motards ne roulent pas sur la piste affectée au Rallycross mais sur un circuit qui accueille régulièrement des karts. Baptiste connaît le tracé pour s’y être déjà entraîné les années passées. Les pilotes sont répartis en groupes constitués en fonction leur expérience. Compte tenu de son niveau, notre pilote roule avec les plus expérimentés, qualifiés de confirmés. Il participera à six séries de tours dans la journée, trois le matin, trois l’après-midi.

1er-démarrage-2020-pour-Baptiste-Felgerolles -07-03-2020 -Lohéac- Photo-Thierry-Le-Bras

La préparation commence. Il s’agit de porter les pneus à température avec les couvertures chauffantes, de les gonfler à la bonne pression, de faire chauffer le moteur avant de le solliciter sur la piste, de s’assurer que tout fonctionne correctement. Sans oublier l’équipement du motard, la combinaison, le casque, les bottes, l’airbag, les protections au niveau des genoux, tous ces accessoires indispensables qui confèrent aux pilotes l’apparence d’extraterrestres, qui contribuent à en faire des hommes à part, différents du commun des mortels, des êtres étranges évoluant dans l’univers parallèle de la vitesse et, avouons-le, des cibles de fantasmes pour le sexe opposé. Dernier détail, la Go Pro, petite caméra embarquée qui enregistrera des vidéos fort utiles. Non seulement les images permettront de partager les temps forts sur les réseaux sociaux avec les supporters, mais leur visionnage à tête reposée aidera aussi à comprendre ce qui se passe sur la moto, à gagner du temps, à progresser en permanence.

Baptiste-Felgerolles-prêt-à-rouler- 07-03-2020 -Lohéac- avec-Samuel-Lambarré – Photo-Thierry-Le-Bras

Baptiste a l’air heureux. Il retrouve une  moto sur un circuit après neuf mois de privation. Au fond de lui, il se demande sans doute si les automatismes sont toujours là. Nous l’accompagnons jusqu’à la ligne de départ, puis nous nous installons dans les tribunes pour le suivre. Samuel et moi sommes équipés d’appareils photographiques que nous allons faire chauffer. Pour ma part, j’ai d’ailleurs commencé à mitrailler dès notre arrêt à la station d’essence et je multiplie les clichés comme si je préparais un reportage pour Match ! Notre ami le vaut bien. Ancien pilote amateur, je me réjouis aujourd’hui encore des photos que j’ai conservés de ma voiture en essais et en course, mais je regrette de ne pas avoir plus de portraits et de scènes d’ambiance, notamment avec mon équipe. Alors, quand je suis sur une épreuve ou un roulage, j’essaie de fixer tous les instants que le pilote et son entourage auront envie de revoir, dès maintenant ou plus tard.

Baptiste-Felgerolles-en-action- 07-03-2020 -Lohéac- Photo- Samuel-Lambarré

Baptiste pilote avec autorité. Il semble à l’aise, impressionne par ses trajectoires. Il double et distance d’autres participants au roulage. Il amorce parfois des dérapages sur une piste encore humide à cause d’un brouillard au petit jour. Il redresse sa machine et se met en position d’assurer des ré-accélérations franches et efficaces. Déjà, le drapeau à damier clôture ces premières vingt minutes. Le temps passe si vite sur les circuits… Nous quittons la tribune et rejoignons notre pilote à la base. Il semble satisfait

Je n’ai rien perdu, s’enthousiasme-t-il. J’ai retrouvé mes repères et mes sensations d’entrée. Et qu’est-ce que ça fait du bien de se retrouver sur une moto ! C’est génial.

Baptiste Felgerolles

Nous sommes tous ravis. Son ressenti confirme ce que nous avions perçu au bord de la piste. La confiance ne l’a pas quitté. Ses yeux rayonnent de bonheur. Plaisir et efficacité se rejoignent. Toutes les conditions sont réunies pour qu’il atteigne ses objectifs les plus ambitieux, qu’il réussisse au-delà même de ses espérances.

Baptiste roulera à nouveau deux fois au cours de la matinée. Sous les effets conjugués de la hausse de la température extérieure et des passages des motos, le bitume sèche de plus en plus et l’adhérence s’améliore. De quoi renforcer la confiance. Le ciel reste gris mais il ne pleut pas. Un peu plus de luminosité serait propice aux photos. Mais l’essentiel, c’est que la pluie ne gêne pas les pilotes et n’entraîne pas de chutes.

Baptiste-Felgerolles – 07-03-2020 – retour-des-1ers- tours-de-piste – Lohéac – Photo-Thierry-Le-Bras

Baptiste se montre toujours satisfait et nous pensons qu’il est le pilote le plus efficace en piste avec sa Honda 450. Après les épreuves et les mauvais moments qu’il a connus depuis plusieurs mois, nous nous sentons tous heureux de le voir en forme et dans un état moral éblouissant.  Les pilotes jouissent de capacités de réactivité et de dépassement d’eux-mêmes hors du commun, j’en suis convaincu.  Ayant eu la chance d’en interviewer un certain nombre, de travailler avec quelques-uns et d‘en compter plusieurs parmi mes amis, j’ai eu l’occasion de le constater.  Les sports mécaniques sont des disciplines si difficiles que celui qui y réussit est capable de soulever des montagnes, de relever des défis audacieux.

Sports mécaniques, un paysage de contrastes

Il est l’heure de déjeuner. Allons-nous acheter des sandwichs ? Ou céder aux suggestions des deux Thierry qui insistent pour convaincre Baptiste et Samuel de déjeuner dans une des institutions du village de Lohéac, La Manivelle ? Connaissant l’établissement depuis très longtemps et y ayant souvent déjeuné ou dîné avec un immense plaisir, l’option La Manivelle me comble. Nous nous y rendons et y sommes très bien accueillis comme toujours. Convivialité et qualité des mets servis seront fidèles à la tradition et à l’excellente réputation de l’établissement. En outre, le service est rapide et nous serons de retour sur circuit assez tôt pour que Baptiste ait le temps de se préparer sereinement pour son premier roulage de l’après-midi.

Baptiste-Felgerolles -à-l-attaque- 07-03-2020 – Lohéac – Photo-Thierry-Le-Bras

Les deux premiers roulages de cette demi-journée se déroulent sans souci. Baptiste nous paraît très à l’aise sur la piste. Il soigne ses trajectoires, dépasse d’autres pilotes avec autorité.

Baptiste-Felgerolles-à-droite-de-limage-conclut-un-dépassement- 07-03-2020 -Lohéac – Photo-Thierry-Le-Bras

— C’est un guerrier, approuve l’autre Thierry après que je me sois enthousiasmé de deux dépassements successifs réussis dans le même tour.

Une douche froide nous attend. Il ne reste plus qu’une série de tours avant la fin de la journée. L’heure approche. Il est temps de se préparer. Baptiste s’est équipé et a installé sa Go Pro. Il monte sur la moto. Elle refuse de démarrer malgré ses efforts. Le visage de notre pilote change d’expression. Il insiste, mais le moteur ne démarre toujours pas.

— Démarre, démarre s’il te plait, lance le pilote à sa machine. Je comprends que tu commences à être fatiguée ; moi-aussi, mais je veux quand même y retourner une dernière fois aujourd’hui. Après, on se repose jusqu’à demain matin, c’est promis.

La Honda eût-elle à cœur de réconforter son pilote ? Objets animés, avez-vous donc une âme ? Nous sommes nombreux à le présumer en ce qui concerne les motos et les voitures. En tout cas, le moteur 450 cm3 accepta enfin de ronronner puis de rugir. Mais le soulagement fut de courte durée.

— J’ai l’impression qu’elle fait un bruit bizarre, fit soudain observer Samuel.

Baptiste écouta attentivement et ses yeux exprimèrent tout à coup une lueur d’angoisse. Le garçon a été désigné meilleur apprenti moto de Bretagne en 2014. Il perçoit très vite une anomalie. Il fait écouter le son du moteur à des copains eux-aussi connaisseurs en mécanique. Et les spécialistes redoutent tous un problème naissant au niveau du bas moteur.

Je comprends la gravité de l’incident. Quand je courais en course de côte, je me rappelle un week-end douloureux à Saumur à l’automne. Des difficultés à démarrer le moteur de la Golf GTI depuis la fin des essais du samedi. Une réticence à monter dans les tours et l’impression de ne plus obtenir toute la puissance.  Des problèmes qui persistent lors des essais du dimanche matin. Puis soudain, à la fin d’une montée ou j’ai tout donné, plus rien à part un gros nuage de fumée. La voiture roule sur son élan, moteur muet. Une bielle a traversé le bloc. De gros frais en prévision et la fin prématurée d’une saison où je comptais encore disputer un, voire deux rallyes.

Baptiste-Felgerolles – 07-03-2020 – fin-de-journée – Lohéac – Photo-Thierry-Le-Bras

Baptiste est bien plus perspicace et sage que je l’étais à son âge. Il renonce immédiatement à la séance de roulage pour ne pas risquer de casser son moteur. Il démontera le cœur mécanique de sa machine avant de la redémarrer.

— Ça ne m’arrange pas du tout, soupire le jeune pilote. 750 € de pièces à débourser, la suite du roulage demain foutue. Des heures de mécanique à prévoir que j’aurais pu consacrer à des tâches plus gratifiantes…

Nous allons rentrer sur Saint-Malo. Enfin, si l’Alfa Romeo veut bien nous ramener. Car à son tour, elle rechigne à démarrer. Au moment de quitter Lohéac, Samuel actionne le démarreur en vain. Le moteur ne se lance pas.

— Elle ne connaît que son maître, observe Baptiste avec un sourire contraint. Laisse-moi essayer.

Baptiste-Felgerolles – 07-03-2020 – l-équipe-va-quitter- Lohéac – Photo-Thierry-Le-Bras

Miracle, le moteur accepte de démarrer à la deuxième tentative. Le propriétaire de la voiture explique qu’il a deux injecteurs à changer, qu’il les a reçus mais qu’il n’a pas eu matériellement le temps de s’en occuper avant de venir à Lohéac. Il va faire le nécessaire incessamment. Samuel se réinstalle au volant après que Baptiste, une fois de plus, ait confirmé son talent de magicien.

— Vous avez passé une bonne journée ? se préoccupe le pilote au moment où l’Alfa Romeo quitte le circuit.

— Oui, bien sûr, ai-je répondu. A part le pépin mécanique qui t’arrive. Après les mauvaises surprises, tu vas connaître des tas d’événements positifs. C’est obligé, c’est sûr.

L’autre Thierry et Samuel abondent dans mon sens.

Baptiste se montre incroyablement gentil et attentif aux autres. Un trait de caractère qui en fait naturellement un formidable vecteur de communication. Car il n’a pas besoin de se forcer à faire plaisir lors des opérations menées avec ses sponsors  et des invités. Son bon fond naturel ainsi que son besoin viscéral de faire plaisir garantissent le succès à ses partenaires.

— Je suis un peu énervé, avoue Baptiste. Dès qu’on rentre, je me fais un jogging de 10 kilomètres.

Nous sommes encore en hiver. Il fait nuit lorsque nous arrivons à Saint-Malo. Mais Baptiste fera ses 10 km en courant comme il l’avait annoncé. Rien ne peut le faire renoncer à ce qu’il a décidé.

A suivre (les essais de Baptiste Felgerolles au Mans, à Carole, à Fontenay Le Comte et aux Écuyers Beuvardes) 

QUELQUES LIENS

Rejoignez (gratuitement) le Club des supporters de Baptiste Felgerolles sur Facebook https://www.facebook.com/search/top?q=club%20des%20supporters%20de%20baptiste%20felgerolles%2C%20pilote%20moto

Soutenir Baptiste Felgerolles pour un coût réel très faible, indolore, compte tenu de la déduction fiscale de votre participation. https://bit.ly/3cK4aql

Quand DESIGNMOTEUR s’intéresse à la moto https://timedm.com/secteur/moto/

Baptiste Felgerolles auteur de la préface d’une nouvelle sur fond de motocross http://circuitmortel.com/?p=4106

La moto, un loto où 100% des pilotes gagnent du plaisir https://bit.ly/2OMPg80

Thierry Le Bras