Partager la publication "Mans Classic, un voyage dans le temps automobile (1)"
Les 24 Heures du Mans font partie des courses les plus mythiques du monde. Faire rouler les voitures qui ont forgé son histoire sur le grand circuit de la Sarthe entretient la mémoire du patrimoine automobile.
Tout le monde connaît les 24 Heures du Mans, Le Mans, une course si formidable qu’elle a inspiré le film éponyme avec Steve McQueen, une production tellement hors du commun qu’elle reste une référence près de 50 ans après sa réalisation. Le Mans, un événement annuel couvert par les médias dominants au fil du temps. Journaux, magazines, radios, télévisions, sites Internet et réseaux sociaux ont de tous temps fait rêver leurs fidèles au rythme des grands duels tels que Ford – Ferrari, Porsche – Ferrari, Matra – Ferrari-, Alpine – Porsche, Audi, Porsche – Toyota…

Porsche-911-S – 2002- Mans-Classic – Photo-Thierry-Le-Bras
J’ai assisté à la première édition du Mans Classic (ainsi qu’à la seconde), cette manifestation qui réunit tous les deux ans des bolides qui ont disputé Le Mans depuis les origines en 1923 jusqu’à des périodes plus récentes. Dès mon arrivée sur le site, je me suis senti flotter dans un univers parallèle, celui d’autres époques. J’allais voir rouler en condition de course ces bolides qui me faisaient rêver lorsqu’enfant, j’imaginais que plus tard je deviendrais pilote de course et que je ferais naturellement les 24 Heures. Les Ford GT40, Porsche 906, Alpine, Maserati des années 60 étaient là.
Je n’ m’enfuis pas je vole
Comprenez bien je vole
Sans fumée sans alcool
J’pilote, j‘pilote
Un léger détournement des paroles d’une chanson de Michel Sardou m’accompagne dans le paradis manceau que j’ai vécu au Mans Classic et que je vous invite à partager.
Tous au Mans
Le Mans, un rêve universel qui fascine bien au-delà de nos frontières. Ford tenait à s’y imposer. Les grands constructeurs japonais sont venus, dont Mazda, vainqueur en 1991. Dans les chroniques d’époque retraçant le déroulement des différentes éditions, Fangio, les frères Rodriguez, Bruce McLaren, Chris Amon, Mario Andretti, AJ Foyt, Dan Gurney, champions venus d’autres continents côtoient les noms de Mike Hawthorn, Stirling Moss, Jim Clark, Jochen Rindt et tant d’autres grands pilotes européens qui roulèrent au Mans.

Porsche-Carrera-RS- – 2002- Mans-Classic – Photo-Thierry-Le-Bras
L’histoire du Mans se révèle si riche qu’une vie de travail ne suffirait pas à la raconter. Le Mans Classic offre un concentré vivant de ses temps forts. Un spectacle que chacun apprécie sous un angle personnel, en fonction de son passé, des événements qui l’ont marqué, de ses délires. La plupart de ceux qui ont piloté dans quelque discipline que ce soit dans les années 60, 70, voire au début des années 80 ont rêvé qu’un jour, ils prendraient le départ des 24 Heures du Mans. Cela paraissait encore possible à une époque où des gentlemen drivers figuraient sur la liste des engagés.

Cartier-Traber – Porsche-Carrera-2.8-RSR – 2002- Mans-Classic – Photo-Thierry-Le-Bras
Les Porsche 911 puis Carrera RS représentaient les voitures idéales des amateurs. Des voitures solides que connaissaient des préparateurs sérieux, plus simples à optimiser et faire rouler que d’autres GT très prestigieuses mais plus délicates à mettre au point. En 1976, une Carrera atmosphérique engagée par des amateurs bretons remporte la catégorie GT devant les monstrueuses nouvelles 934 engagées par des teams prestigieux. La voiture roulait également en rallye ainsi qu’en course de côte (cf liens en fin de note). Une situation inconcevable aujourd’hui dont Le Mans Classic réveille le souvenir. Emmenées par des pilotes généreux, les Carrera RS et RSR font le spectacle au Mans Classic. Quel bonheur de les voir en appui, à la limite de la glisse, à l’attaque.
Avec la JS1, Guy Ligier a voulu créer l’anti-Porsche française. Imaginez cette voiture produite en assez d’exemplaires pour être homologuée en groupe 4, recevant des moteurs montant en puissance et en performances à l’instar des générations de 911 et Carrera.

Merian-Degand- Ligier-JS1 – 2004- Mans-Classic – Photo-Thierry-Le-Bras
La JS1 a couru au Mans en 1970. Elle était pilotée par l’équipage Guy Ligier – Jean-Claude Andruet. Et elle s’est très bien débrouillée. Son moteur 1800 cm3 Ford était destiné à équiper des monoplace de Formule 2. Au Mans, l’équipe Ligier décidera de ne pas le faire monter trop haut dans les tours afin de le préserver. La Ligier tourne aussi vite que les barquettes équipées du même propulseur. Mieux, lorsqu’il se met à pleuvoir très fort vers la cinquième heure de course, Jean-Claude Andruet roule dans les temps des protos 3 litres ! Une rupture de l’arbre de commande du distributeur entraînera malheureusement l’abandon à la huitième heure.
La JS1 ci-dessus engagée au Mans Classic 2004 a été retrouvée par hasard par Bernard Merian alors qu’il cherchait un pare-brise d’origine pour sa JS2 ex-Lafosse-Chasseuil qui avait terminé seconde au Mans 1975. Il apprend qu’un gars du côté de Marseille possédait également une Ligier. L’épave de la JS1 1970 reprendra vie au terme d’une restauration minutieuse. Michel Têtu, ancien ingénieur de Ligier, Fred Stadler (ROC) apportèrent leur contribution. Au Mans Classic 2004, la JS1 tourne. Guy Ligier s’est assis avec émotion dans le cockpit de la première voiture de course portant son nom.
« Nous allons tâcher de lui rendre une sorte d’hommage au Mans en recréant le Team Ligier avec Guy comme manager et le vieux camion de l’écurie dans le paddock »
Bernard Merian
Pari Gagné ! La superbe JS1 ne passa pas inaperçue.
Des voitures qui ressemblaient à des modèles croisés sur la route
La technologie automobile évolue sans cesse. Les organisateurs des 24 Heures du Mans se sont toujours attachés à la récompense du progrès technique. La voiture de Monsieur tout le monde doit beaucoup à la course. Éclairage, essuie-glace, suspension, pneumatiques, consommation, pénétration dans l’air, énergie, hybridation, freins, sécurité, autant de domaines où la compétition et notamment l’endurance ont apporté une contribution majeure.
Mais Le Mans a également accueilli des modèles qui ressemblaient aux sportives qui attirèrent l’attention des jeunes et moins jeunes de toutes les époques.

Baudier-Baudier – Triumph-Spitfire – 2002- Mans-Classic – Photo-Thierry-Le-Bras
J’évoquais récemment la Triumph Spitifire (cf les notes récentes), cette vaillante petite décapotable au nom d’avion héroïque qui fit planer la jeunesse et s’attaqua sans complexe aux 24 Heures du Mans. Normal de la retrouver au Mans Classic.

Gartner-Rivet-Fusil-Munier-Deslandes – – Triumph-TR4 – 2002- Mans-Classic – Photo-Thierry-Le-Bras
Sa sœur aînée TR4 conquit sa part de lauriers en course. Sortie en 1961 avec un moteur 4 cylindres en ligne de 2138 cm3 développant 100 chevaux, elle faisait figure de véritable sportive. Plus confortable et moins rustique que la TR3 dont elle prend la suite dans la gamme, elle nourrit de grandes ambitions en Europe comme aux USA. L’ingénieur californien Kas Kastner, soutenu par Triumph, confia une TR4 à son pilote Bob Tullius qui en tira le meilleur parti et remporta le championnat national dans sa catégorie. D’autres victoires suivraient les années suivantes. La TR4 remporta en outre la catégorie GT 2,5 litres aux 12 Heures de Sebring en 1964.
Trois TR4 furent engagées aux 24 Heures du Mans 1961 en catégorie Sport. Elles étaient équipées de moteurs deux litres. Elles se classèrent 9ème, 11ème et 15ème au général.

Brake-Luisoder – Ford-Shelby-350-GT -1 – 2004- Mans-Classic – Photo-Thierry-Le-Bras
Ligne à la fois agressive et sympathique, la Mustang avait tout pour réussir. Joyeuse, solide, rapide, elle était en parfaite adéquation avec son époque, le tourbillon des sixties, le temps où tout était possible. A la ville, elle séduit ceux qui font la une de SLC Salut les copains, Sheila, Claude François, Hugues Aufray, Christophe, Hervé Vilar… Elle ne tarda pas à devenir vedette du grand écran dans Le Gendarme de Saint-Tropez et Un homme et une femme. Elle explosa les prévisions de vente de Ford France. Pedro Rodriguez, Guy Ligier, Jo Schlesser, Jack Brabham, Jacky Ickx, Johnny Rives et des tas d’autres professionnels et gentlemen drivers piloteront des Mustang en course.

Castelein-Castelein – Ford-Shelby-350-GT -2 – 2004- Mans-Classic – Photo-Thierry-Le-Bras
Une version Shelby 350 GT voit le jour en 1965. Une Mustang optimisée par Carroll Shelby, un ancien vainqueur du Mans (en 1959, avec Roy Salvadori sur Aston Martin), le magicien qui façonna les Cobra en bêtes de course, le bon sorcier qui fit gagner les GT40 MKII puis la MKIV au Mans ! Sa puissance sera portée à 306 chevaux. Certains modèles équipés d’un compresseur atteindront même les 400 chevaux.
En 1967, Claude Dubois, importateur Shelby pour la Belgique, engage une Mustang Shelby GT 350R au Mans. Il partage son volant avec Chris Tuerlinckx. Moins rapide que les Chevrolet Corvette et Ferrari 275 GTB, la Ford connaît un début de course perturbé par divers incidents techniques. Des problèmes d’élément de protection baladeur, de joint de carter d’huile, de pot d’échappement l’immobilisent longtemps au stand. Finalement, la boite de vitesses provoquera l’abandon à la septième heure de course. Mais si Le Mans constitua une galère, les Shelby 350 GT ont remporté de nombreuses courses un peu partout dans le monde.

Dubler-Hauser-Schober -Chevrolet-Corvette – 2004- Mans-Classic – Photo-Thierry-Le-Bras
La Chevrolet Corvette, une meneuse du clan des voitures les plus symboliques des États-Unis. Compagne des stars de films et séries TV, elle a évidemment défendu son image sur circuit. La version C3 en photo ici est apparue en 1968. Plusieurs demandes d’engagement aux 24 Heures du Mans furent expédiées cette année-là. Deux furent acceptées par l’organisateur, celles de la Scuderia Filipinetti qui avait auparavant fait courir des Ferrari et des Ford dans la Sarthe.
Après les victoires Ford au classement général en 1966 et 1967, l’idée de faire rouler une grosse auto équipée d’un puissant moteur V8 paraissait intéressante. Les Shelby Cobra Daytona avaient montré que le cocktail s’avérait détonnant en GT dès 1964 puisque Dan Gurney et Bob Bondurant avaient remporté le groupe et placé leur grosse américaine à la quatrième place au scratch. La puissance du V8 7 litres de la Chevrolet Corvette fera parler la poudre dans les Hunaudières où les Corvette atteindront les 300 km/heure.
Ceux qui suivaient déjà la course automobile à la fin des années 60 et au début des 70’s associent la Corvette à quelques pilotes fameux. Parmi eux John Greenwood, Bernard Darniche, Jean-Claude Aubriet, Jean-Pierre Rouget, Depnic, et naturellement Henri (dit Titi) Greder. Ce dernier ne court plus pour Ford dont il a été un des piliers dans l’Hexagone. Il passe à la concurrence. Le voici engagé au Mans 1968 sur une des Corvette C3 de Filipinetti. A l’origine, il doit faire équipe avec Jean-Claude Killy. Au dernier moment, General Motors ne souhaitera plus voir le récent triple champion olympique de ski au volant d’une de ses voitures et Umberto Maglioli deviendra l’associé de Titi. Jean-Claude attendra 1969 pour suivre les conseils d’Hugues Aufray sur la piste du Mans. Rappelez-vous la chanson du chanteur à la gloire du champion : « Killy c’est bon, Killy, c’est tout bon, va doucement, c’est tout bon ». Car le skieur disputera une fois la classique mancelle. Ce sera sur une Alpine A210 qu’il partagera avec un autre ancien skieur, Bob Wollek.
Jean-Claude Killy, qui gère alors sa carrière avec l’avocat américain Mc Cormack, spécialiste des contrats utilisant l’image des grands sportifs, restera néanmoins associé à Chevrolet aux yeux du public.
« J’étais en contrat avec Chevrolet pour qui j‘ai dû faire cinquante spots publicitaires. Notamment pour la sortie de la Camaro. L’autre ambassadeur de la marque était un certain O.J. Simpson. On faisait les shows ensemble. »
Jean-Claude Killy
L’édition 1968 se distingue des autres car elle fut décalée à la fin septembre à cause des événements de mai. Cela signifiera plus de nuit, des probabilités de pluie supérieures, un départ avancé à 15 heures (au lieu de 16 à l’époque).
Les Corvette pèsent quasiment 1,5 tonne. Une caractéristique qui mettra les freins à rude épreuve et créera des contraintes particulières aux pilotes. Henri Greder reconnaîtra devoir freiner 500 mètres avant Mulsanne ! Pas question d’aller chercher les adversaires au freinage avec la Corvette. La machine de Greder – Maglioli abandonnera sur problème moteur à la sixième heure de course. La voiture sœur confiée à Jean-Michel Giorgi – Sylvain Garant quittera la course à la suite d’un accident survenu au virage Dunlop dans la quatorzième heure.
En 1969, Greder revient au Mans avec la même voiture légèrement améliorée. Il est cette fois secondé par Reine Wissell. A noter la présence comme suppléant d’un futur roi de la F1, Ronnie Peterson ! La Corvette pointe en tête des GT pendant les quatre premières heures de course. Puis le poids et la difficulté de ralentir la voiture la font rétrograder dans le classement. Les pilotes essaieront bien de ménager les freins en ralentissant sur la boite. Mais elle rendra l’âme au petit jour.
Une nouvelle aventure commence. Henri Greder a créé son team, le Greder Racing. Il fera courir des Chevrolet Camaro et Opel en rallye, et aussi la Corvette qu’il a rachetée à Filipinetti. Henri Greder participera aux 24 Heures du Mans sans interruption sur Corvette de 1970 à 1975. Il fera équipe une fois avec Jean-Pierre Rouget, une avec Alain Cudini et quatre avec Marie-Claude Beaumont. L’équipage Greder – Beaumont se classera 12ème en 1973 et 18ème en 1974.

Titford-Reeves – Ford-Capri-2600-RS-1- 2002- Mans-Classic – Photo-Thierry-Le-Bras
De 1971 à 1974, le Championnat d’Europe des voitures de tourisme opposa deux constructeurs attachés à la compétition, Ford et BMW. 1971 et 1972 virent une domination Ford, Les choses changèrent en 1973. Là, ce fut BMW qui remporta le titre. En 1974, la crise de l’énergie entraîna l’annulation de plusieurs épreuves. Plus tard, les Capri groupe 2 évolueraient vers le groupe 5 et resteraient encore longtemps présentes sur les pistes, notamment en Allemagne. A cette époque, les pilotes étaient plus polyvalents qu’aujourd’hui et leurs contrats leur laissaient davantage de liberté. Des ténors de la F1 couraient dans d’autres épreuves, endurance, groupe 2, GT. Ce fut ainsi que de nombreux pilotes renommés se retrouvèrent aux commandes de la Capri, notamment Jackie Stewart, François Cevert, Jochen Mass, Hans Stuck, John Fitzpatrick et Gérard Larrousse.

Titford-Reeves – Ford-Capri-2600-RS-2- 2002- Mans-Classic – Photo-Thierry-Le-Bras
Au Mans, certains des pilotes les plus célèbres de Ford dans le Championnat tourisme roulent sur des protos. Les Capri 2600 RS réaliseront toutefois le doublé dans la catégorie Tourisme Spécial (groupe 2) en 1972. Gerry Birell – Claude Bourgoignie (10èmes au scratch) devancent Dieter Glemser – Alex Soler-Roig (11èmes). Une analyse des temps aux essais souligne la performance des Ford Capri 2600 RS groupe 2. Aux essais, la meilleure Ferrari 365 GTB4 Daytona, une machine engagée par Charles Pozzi pour Daniel Rouveyran et François Migault réalise un temps de 4.21.700. La meilleure Capri, celle pilotée par Hans Joachim Stuck et Jochen Mass signe un 4.25.900. Soit une différence de 4.200 secondes en faveur de la Ferrari 4,4 litres V12 contre la Ford V6 3 litres, c’est-à-dire 0.308 seconde au kilomètre. Voilà qui donne une idée des performances atteintes par les meilleures machines homologuées en groupe 2 à cette époque.

Catt-Ward-BMW-2002-Turbo – 2002- Mans-Classic – Photo-Thierry-Le-Bras
Sortie en 1973, juste avant la première crise pétrolière, la BMW 2002 Turbo sonnait comme un upercut au foie de la bande d’esprits chagrins qui s’en prenaient à l’automobile et à la vitesse. Une voiture insolente, pleine de punch, une cogneuse de chronos. BMW privilégiera le développement d’autres modèles en course. Ceux qui cherchent une 2002 groupe 2 bien classée au Mans trouveront sa petite sœur à moteur atmosphérique, déjà une super machine qui, non contente de briller en rallye, en course de côte et dans la catégorie 2 litres en circuit, s’imposa dans le groupe Tourisme Spécial aux 24 Heures du Mans 1975. Elle faisait figure de poids léger au départ face aux 30 CSL de Poulain – Posey – Guichet (la première Art car décorée par Calder) et Aubriet – Depnic, à la Capri 2600 RS de Geurie – Fornage, à la Mazda S 124A de Buchet – Rondeau (le futur constructeur qui gagnerait avec Jean-Pierre Jaussaud en 1980 sur une voiture de sa conception). Seulement la 2002 alla au bout sans gros problème contrairement aux poids lourds qui pensaient la pulvériser.
A suivre avec dans quelques jours des icônes qui affolent les imaginations…
QUELQUES LIENS
DESIGNMOTEUR invite à une immersion au cœur des 24 Heures du Mans 2018 https://gotmdm.com/driving/2018/06/24h-mans-2018-immersion-sein-team-signatech-alpine-part2/
Des amateurs bretons gagnent le groupe 4 au Mans avec une Porsche Carrera http://circuitmortel.com/2015/12/24-heures-du-mans-1976-la-porsche-des-bretons-lemporte-en-gt/
Ligier vainqueur du Tour Auto, comme Matra http://circuitmortel.com/2018/04/des-matra-et-des-ligier-ont-remporte-le-tour-de-france-automobile/
La Triumph Spitfire de Christina https://bit.ly/2HHXiJm
Des BMW 30 CSL au Mans et au Mans Classic http://circuitmortel.com/2016/07/voyage-dans-le-temps-automobile-55/
Thierry Le Bras