Deux fois Champion du monde des conducteurs, vainqueur à Indianapolis, Jim Clark fait indiscutablement partie des plus grands pilotes de tous les temps. Peut-être même le plus grand car il pilota dans de nombreuses disciplines, y compris le rallye.
Jim-Clark – Jaguar-D – 1958
Pourtant, à ses débuts, Jim manqua parfois de confiance en ses capacités. Pour preuve cette anecdote survenue à Spa en 1958.
Jim Clark participait à l’épreuve sur la Jaguar D de son ami Ian Scott Watson. Jeune pilote sans expérience internationale à cette époque, il se trouvait confronté à Masten Gregory, Paul Frère, Olivier Gendebien, Lucien Bianchi et Peter Whitehead.
Jim-Clark – Jaguar-D – Saison – 1958
« Je ne me sentais pas à l’aise, rapporta plus tard le champion écossais dans sa biographie Jim Clark par Jim Clark. Cette course, endeuillée par l’accident mortel survenu à Archie Scott Brown, m’a fait me méfier de ce circuit et je ne m’y suis jamais plu depuis. J’y ai perdu trop d’amis. Je n’ai pas honte d’admettre que j’ai eu peur du début à la fin ce jour-là. »
« A un moment pourtant, la confiance me revint peu à peu. Je commençais à me sentir vraiment dans le coup… Soudain, j’ai entendu un hurlement terrible, un souffle de vent, toute ma voiture a tremblé et Masten Gregory est passé comme une torpille. Il était nettement en tête, sa Lister-Jaguar dérapant continuellement, lui, les bras croisés, se battant avec son volant. Je me souviens d’avoir ressenti un véritable choc et pensé, si c’est ça la course, j’abandonne tout de suite. »
Jim-Clark – Lotus-Elite – 1959 – Le-Mans
Jim Clark persévéra. Il convient de précise que malgré ses impressions négatives à Spa, la saison 1958 s’était achevé par un bilan très positif. : 12 victoires sur 20 départs avec la Jaguar !
Jim Clark
En 1959, Jim prit part aux 24 Heures du Mans sur une Lotus Elite et se classa 10ème au classement général malgré deux heures perdues au stand à cause de problèmes de démarreur. L’année suivante, il revenait dans la Sarthe au volant d’une Aston Martin. Associé à Roy Salvadory, Jim se classait troisième, au milieu d’un groupe de six Ferrari.
Jim-Clark – Lotus – 1965 – GP-de-Spa
Jim Clark était désormais capable de rivaliser avec les idoles de son enfance. Puis il prit l’habitude de les battre. Y Compris à Spa. Il y remporterait quatre victoires consécutives en 1962, 1963, 1964 et 1965 !
QUELQUES LIENS A SUIVRE
Puisque nous parlons de Lotus avec Jim Clark, un modèle de la marque et quelques rappels de son histoire sur DESIGNMOTEUR ! http://www.designmoteur.com/2015/07/lotus-cars-3-eleven/
Imaginez l’auto-école en Lotus http://bit.ly/1sucixL
Thierry Le Bras